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Jeju 4.3 - Révolte :  J'ai tué mon supérieur direct en sachant que je ne lui survivrai pas.


Moon Sang-gil, subordonné lieutenant de 22 ans


À l'aube du 18 juin 1948, le commandant du régiment Park Jin-kyung dormait paisiblement après avoir fêté sa promotion due à sa contribution au meurtre d'environ 5 000 civils dans l'opération d'arrestations massives organisée par l'armée américaine sur l'Île de Jeju.

A cette époque, dès sa prise de fonction, les citoyens innocents de Jeju ont été abattus sans discrimination sous prétexte d'être des membres et des familles de gangs rouges.

En fin de compte, il a été tué par Moon Sang-gil, son subordonné, juste après la fin de la célébration de la promotion au grade de colonel.


Dans la salle d'audience Moon Sang-gil, lieutenant de 22 ans et fervent chrétien, a témoigné ;


« La seule façon d'éteindre les flammes ardentes du massacre des citoyens était de se débarrasser le colonnel Park Jin-kyung, mon supérieur direct , qui assassine impitoyablement l'innocence civile.
 J'ai tué mon supérieur direct en sachant que je ne lui survivrai pas. Le lieutenant Moon Sang-gil, simple soldat subordonné, n'est pas du tout préoccupé par la peur de mourir. Les gouverneurs d'État sont des traîtres, tuent leur propre peuple de toute innocence, et ils doivent démissionner. Mon action n'était pas une rébellion contre un ordre supérieur, ce fut l'exécution d'un assassin tuant les civils innocents.
Le juge aura la sympathie sur un acte d'exécuter un meutre du peuple. Alors tel était mon devoir en tant que vrai soldat comme un acte pour la nation. Mon vrai devoir est de respecter l'ordre de la dignité humaine. Les tribunaux humains sont susceptibles d'être injustes, mais nous sommes équitables devant les yeux de Dieu »

* * *



Mais ce qui est encore plus tragique, c'est que le défunt 陸朴公鎭景追掉碑 a été érigé au cimetière de Chunghon (âme loyale) dans la ville de Jeju pour commémorer Park Jin-kyung.

De plus, l'inscription indique qu'il menait la tête avec la loyauté pour balayer les gangs rouges, mais malheureusement, il s'est oxydé violemment. En réponse, nos 300 000 habitants et l'association de protection militaire et policière ont érigé conjointement un monument pour commémorer l'accomplissement et transmettre le sens du souvenir pour toujours.


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