
Les miroirs pourraient rendre l’espace plus « fun » : vous pouvez voir les autres. Nous avons d’abord cherché à créer une sorte de chambres individuelles au sein du restaurant, pour que chaque table ait sa propre intimité, semblable à certaines traditions coréennes. Mais nous craignions que si nous faisions cela, nous perdrions le côté « vibrant ». Donc nous nous sommes demandé :

« Et s'il y avait les miroirs au plafond? »
Les miroirs pourraient faire du lieu une maison amusante: vous pourrez voir les autres tables tout en restant à une distance de sécurité appréciable. Vous pouvez également entendre le bruit de la salle. Je pense que tout cela se fera à très court terme. Nous sommes incroyablement partiaux pour penser que cela va changer de façon permanente la façon dont les restaurants pensent la gestion d’une entreprise.
Les gens réagissent très rapidement à quelque chose qui n’existe que depuis trois mois. Nous avons déjà eu des pandémies. Cela prendra fin. A court terme, nous devons faire en sorte que les gens se sentent en sécurité. À long terme, ce sera sûr, et les restaurants seront de nouveau emballés. La Corée a réagi rapidement et son défi sur l'épidémie, en collaboration avec les citoyens, a résonné à l'échelle mondiale. La sécurité sanitaire et la cuisine saine coréenne pour la santé sont justifiées par les résultats. Les K-Towns devront faire plus d'efforts pour partager cette philosophie de la sécurité maintenue avec les franciliens parisiens.

Nous nous concentrons sur la façon dont nous continuons d’exploiter les K-Towns de manière sûre et saine. Certains endroits en province ont ré-ouvert les rayons de K-Beauté, soit en boutique de détails soit pour la vente en ligne, et les restaurants sont en pleine croissance.
Alors que je travaillais dans le restaurant 1er Matsuri Sushi, de la rue de Richelier, à Paris 1er, en 1990, une soixantaine de restaurants japonais existaient déjà à Paris intra-muros. Les Français faisaient la queue pour entrer, en invitant leurs amis. Une façon de snob-consommation imprégnée de japonisme. Un flacon de saké hyper cher à l'époque. Une explosion de restaurants J à travers tout le pays... Aujourd'hui plus de 2.500 en Ile-de-France et un total de plus de 4.500 en France dont la majorité sont gérés par des Chinois du sud.
Les J authentiques tenus par des chefs de famille japonais ne comptent plus que 80 en France aujourd'hui, et les jeunes japonais ouvrent plutôt des établissements de cuisine française ou de fusion J. Les J sont saturés et la qualité s’est dégradée notamment suite à l’arrivée massive sur le marché de la restauration, de Chinois du sud asiatique, dans les années 2010. Face à une concurrence féroce, un grand nombre de restaurants J ont déposé le bilan ou ont été contraints de changer les cartes, proposant surtout une nouvelle vague tournée vers les menus coréens. Plusieurs K tentés, par les chinois, ont fermé aussi, par manque de savoir-faire et devant la difficulté d'embaucher des chefs de cuisine coréenne...
Les deux plus grandes nouveautés sont l'ajout de masques et l'éloignement physique.
Concernant la nouvelle planification exigée par la situation pandémique, il est important de saisir l’opportunité d’événements festifs pour examiner au fur et à mesure les modalités de distanciation physique dans les régions en zone-verte.
Pour la réouverture de la salle à manger, il n'y aura pas autant de places disponibles, éloignement physique oblige. Une chose sur laquelle il est intéressant de s’attarder, c’est notre expérimentation sanitaire avec la nourriture, parce que nous voulons assurer la sécurité de notre clientèle et de notre personnel en priorité. Nous avons décidé donc d'investir davantage dans les systèmes numériques pendant cette période, et soyons intelligent et opportuniste du côté de l'immobilier !
Les opportunités des Immobiliers à L'Ecosystème Post-Covid
Les transactions immobilières vont redémarrer bientôt parce que nombreux biens seront abandonnés ou à cause des prix. Cela permettra à une entreprise modeste d’investir à bas coûts. Les chefs coréens qui ne disposent pas de moyens puissants pourraient élargir leur terrain d’activité à travers les J saturés en difficulté financière dans tout l'hexagone.
Tout le monde parle de la dernière fois où il s'est produit la même situation, en 1918, avec la Grippe espagnole. Mais ce dont personne ne parle, c'est de ce qui s'est passé « après » 1918. Les Sud-coréens se battent quotidiennement pour la stabilité du Nord et encore davantage contre l'effondrement éventuel des marchés Hongkongais en dehors du Post-Covid qui pourrait ébranler l'écosystème coréen. Il faut partager les bonnes idées : comment améliorer notre écosystème et assurer la sécurité sanitaire des K-Towns.
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