Ecrit par K. Yung
Autour de Gwangju printemps 5.18 (1980)
Pendant trois mois de printemps en 1980, période de soulèvement de Gwangju, je résidais au Baekyang temple, caché dans les montagnes profondes du fameux Naejangsan. A la résidence du temple, des jeunes étudiants universitaire Chonnam, Choson de Gwangju qui préparaient l'examen national ont totalement stoppé d'étudier et commencé à fréquenter le village Sageori à distance de 10km à pied quatre jours avant le Gwangju 5.18.
La Gare Baekyang Temple a été appelée 'Gare Sageori' par les habitants autochtones du village Sageori proche. Toutes les nuits d'une semaine à partir de 5.18, les camarades de la résidence se sont précipités pour courir vers la gare Sageori. Les étudiants et les camarades blessés, gravement ou légers, sont évacués discrètement pendant les nuits vers les montages. Ils ont tout abandonné pour s'occuper des échappés pour les soigner et approvisionner la nourriture en faisant des allers-retours de 20km à chaque fois.
Connectés par des appareils téléphoniques fixes, le sanctuaire des échappés innombrables nous a sécurisé pendant la nuit. Contrôlé et soupçonné des téléphones fixes, les échappés nous ont informé de vive voix : la brutalité de massacre bestiale et la fusillade de troupes de plusieurs milliers de parachutistes.
J'ai entendu parler plus tard de la mission de mon bataillon de Yangcheon 'commando en précoce', pendant mon service militaire de trois ans, pour la reprise de la préfecture de Gwangju par les seniors militaires de mon dortoir.
Kumnam boulevard, deux bâtiments des médias (MBC), le bureau de contrôle du travail et une douzaine de véhicules de police furent incendiés.
La nuit du 20 autant que la bataille est devenue intense, les camarades du premier rang sont tombés par des M16. Mais d’autres ont escaladé les corps pour continuer le combat contre les militaires. Avec un courage incroyable, le peuple a triomphé et l’armée a été abattu en retraite précipitamment.
Le matin 21 mai, à 9 heures, plus de 100 000 personnes se sont à nouveau rassemblées sur l’avenue Kumam et chez Asia Motors (un entrepreneur militaire) dont des véhicules blindés de transport de troupes ont été pris par le peuple et les militants. Les manifestants ont rassemblé la population et se sont également rendus dans les villes et les villages voisins pour propager la révolte. Certains camions ont rapporté du pain et des boissons de l’usine de Coca-Cola. L’armée a tiré à l’aveuglette et a été un carnage : des dizaines de personnes ont été tuées et plus de 500 blessées.
Mais, ce massacre nous a plutôt renforcé la solidarité de tous les étudiants, taxis et camions, ouvriers, travailleurs, grand-pères, grand-mères, ou enfants.
Exhortés d'être courageux tous ensemble contre l'injuste d'Etat endossé de l'armée, tous nos camarades ont consenti et partagé cette bataille. Dans la frénésie de la colère et de l'excitation incontrôlable et du déchainement des mitrailleuses, les citoyens de Gwangju et de Jangseong et des villes proches se sont unis. Malgré la peur et la gravité, il y avait de la chaleur à partager avec des gens avec qui nous avions une affinité de cœur. Des moments heureux.
Nos camarades ont versé beaucoup de sang et de larmes.
Les citoyens de Gwangju ont versé beaucoup de sang et de larmes. Nous devons partager cette blessure avec nos concitoyens expats 20 000 Myanmariens en Corée et les citoyens courageux 55M du Myanmar.
Le Song de Soulèvement de Gwangju «Marche pour le bien-aimé» résonne au Myanmar. YOUTUBE : 'A March for the Beloved' i n Myanmar
En 1982, un groupe d'écrivains et de musiciens s'est réuni à Gwangju pour interpréter clandestinement «Marche pour le bien-aimé» (Im ul wihan haengjin-gok), une chanson créée pour honorer le «mariage des âmes» de deux militants décédés deux ans auparavant lors du soulèvement de Gwangju 5.18. Au cours des décennies suivantes, la chanson est devenue une pièce centrale du répertoire de résistance en Corée, refaisant surface en mars 2017 au cours de mois de manifestations populaires soutenues qui ont conduit à la destitution de Park Geun-hye.
La lutte perpétuelle du peuple pour signaler l'injustice d'État dans le moment contemporain en Corée du Sud est présente. Et au-delà de la Corée du Sud, cette chanson «Marche pour le bien-aimé» deviendra un appel à l'action dans diverses autres régions d'Asie, notamment à Hong Kong, en Chine, au Japon, en Thaïlande, en Malaisie et au Myanmar depuis février. Gwangju 5.18 a joué dans le processus de démocratisation du Sud et cette chanson a contribué à transformer les victimes de la violence d'État en martyrs et les subalternes d'une république illégale à une contre-république des justes.
Au Nord, à partir du 18 mai 1980, la nouvelle du soulèvement de Gwangju a dominé les médias nord-coréens. Enfin, les médias informent que les étudiants sud-coréens ont repris l'appel de Kim Il-sung du Nord à «défendre complètement les intérêts des travailleurs et des paysans, aller profondément parmi les masses d'ouvriers et de paysans et lutter en étroite unité avec eux».
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