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Photo du rédacteur.

«Sent of Ink»(Mookhyang) Par la Compagnie Nationale de Danse de Corée 08 décembre à 16h00 dimanche

au Palais des Congrès, Paris



Inspirée par l’esthétique des peintures à l’encre traditionnelle et la calligraphie, la création Scent of Ink (Mookhyang) a une belle vision des danses et musiques traditionnelles coréennes. Les danseurs de la Compagnie Nationale de Danse de Corée y retracent artistement l’expression des quatre nobles végétaux de la tradition extrême-orientale : le bambou, le chrysanthème, le prunier et l’orchidée.

La délicatesse et le ra nement des costumes du styliste Jung Ku-ho, présen- tant une lecture contemporaine du superbe hanbok coréen, viennent ponc- tuer la scène de touches de couleurs virevoltantes. Au rythme de la musique traditionnelle Sanjo, les danseurs transmettent ainsi au public l’esprit des éru- dits de la dynastie Joseon.


Scent of Ink réinterprète la danse traditionnelle dans une approche contempo- raine qui fait ressortir l’essence même de sa beauté. Ainsi cette création o re un nouveau regard sur la danse coréenne et l’ouvre aux scènes internationales. Dès la première représentation de Scent of Ink, en 2013, le décor épuré, les costumes hautement ra nés, ont fait sensation dans le monde de la danse et même au-delà, dans l’ensemble du milieu artistique.


Quatre feuilles géantes de papier, immaculées, descendent des cintres pour re-couvrir le fond de scène et le proscenium. Les couleurs vives qui s’y déploient au fil des tableaux créent des visions saisissantes qui évoquent les peintures orientales. Les composants habituels que sont la danse, les costumes, la musique, respectent à la lettre les formes traditionnelles alors que, a contrario, la scénographie aux spectateurs une esthétique minimaliste.


Cette pièce, qui a vraiment marqué un tournant dans la danse coréenne, comprend six tableaux : Prologue, Fleur de prunier, Orchidée, Chrysanthème, Bambou, Épilogue. Elle illustre le regard posé sur le monde par les lettrés au l des quatre saisons. Les mouvements délicats des vêtements suivent la cho- régraphie des danseurs – le bout pointu d’un chausson entrevu sous la ron- deur d’une jupe ample, l’extrémité d’une manche que soutient avec élégance la main de la danseuse – et donnent le sentiment que le hanbok lui-même danse. L’esthétique de la danse coréenne, celle du vide, celle du mouvement dans l’immobilité, s’exprime ici pleinement.


Scent of Ink a tout d’abord remporté un gros succès en Corée mais a égale- ment reçu ensuite un accueil triomphal au Japon, à Hong Kong et au Vietnam. Le spectacle a aussi été invité en France en 2016 et présenté à Lyon dans le cadre des prestigieuses Nuits de Fourvières.


Dimanche 8 déc. à 16h

PALAIS DES CONGRÈS

2, place de la Porte Maillot 75017 PARIS


 

Compagnie nationale de danse de Corée

Depuis sa fondation en 1962, la Compagnie Nationale de Danse de Corée, ré- sidente du Théâtre National de Corée, a été dirigée par les plus grands artistes du pays, à commencer par son premier directeur artistique, Song Beom. La com- pagnie, qui réunit les meilleurs danseurs et danseuses coréens, est actuellement dirigée par Kim Sang-deok. Héritière des danses traditionnelles, elle s’e orce de développer de nouvelles interprétations de la danse coréenne a n d’attirer et d’inspirer un public contemporain. Le spectacle The Scent of Ink est devenu en quelques années l’un des eurons de son répertoire


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