Ma petite entreprise changera le monde!
Telle est la foi dans les pouvoirs d'information et de communication dont dispose la génération MZ. La consommation éthique prescrit d'effectuer des achats rationnels : les produits qu'on achète le sont en fonction de l'éthique qui nous guide… ou de la satisfaction qui nous oriente. Ces consommateurs "éthiques" achètent des produits correspondant à leurs croyances et à leur système de valeurs.
Celles et ceux qui privilégient une consommation éthique considèrent non seulement la qualité des produits, mais aussi l'impact qu'auront leurs achats sur la société dans son ensemble. Ainsi l'achat de produits végétaliens comme l'achat de produits dont les bénéfices se verront reversés à des institutions s'occupant de chiens abandonnés (par exemple) peuvent être vus, par des cibles identiques ou différentes, comme des actes de consommation éthique.
Cette force orientant les actes de consommation est appelée Meaning Out : soit l'expression de croyances et valeurs individuelles à travers la consommation. La génération MZ privilégie le partage de “valeurs” et démontre une tendance certaine à communiquer sur le fait qu'ils et elles sont des “consommateurs et consommatrices éthiques”
Tandis que l'économie mondiale traversait une dure récession du fait des prolongements de la crise pandémique, les entreprises ont subi des changements spectaculaires. Si la plupart des PME coréennes ont accusé le coup, elles se sont relevées avec force. Cependant de nombreuses autres sont tombées si bas qu'il y règne encore une atmosphère délétère et que dans la société de nouvelles expressions sont devenues à la mode : « échelle brisée » ou « cette vie est ruinée »… Il en est allé de même pour nombre d'entreprises créées par la jeune génération. A peine lancées, des start-up n'ont eu d'autre choix que de fermer leurs portes car elles n'avaient pas de socle social de base. D'autres, obligées de réduire leurs investissements du fait de la pandémie, ont fait face à de lourdes difficultés.
Pourtant les Coréens dans la vingtaine et la trentaine, qui maîtrisent parfaitement les nouvelles technologies, n'ont pas peur de faire erreur et font leur entrée sur les marchés professionnels avec la plus grande confiance. Leur agilité et leur adaptabilité semblent supérieures à toute autre génération.
La pandémie passée, la consommation éthique a continué son essor, notamment par l'entremise des consommateurs et des entrepreneurs de la génération MZ. Prenant le dessus sur une consommation guidée par le prix, la fonction ou la marque, la consommation éthique est ainsi devenue un acte identitaire et générationnel. En se plaçant au centre de ce terrain-là, de nombreuses sociétés de capital-risque ont capté l'attention (et les achats) de la génération MZ. Il n'est pas étonnant que la plupart des dirigeants et dirigeantes de ces néo-entreprises appartiennent à cette même génération : de fait, non seulement ils et elles sont également des adeptes de consommation éthique mais elles et ils mettent en œuvre une éthique de la production de biens.
La forte influence des consommateurs MZ est fondée sur les réseaux sociaux. Même les mineurs parmi eux expriment leurs convictions par l'achat d'articles “porteurs” de valeurs sociales comme de messages particuliers. Leur très vive attention numérique leur permet de rapidement analyser et traiter les données pour interagir et inventer de nouvelles solutions. En ce sens-là, le monde dans lequel ils se réalisent n'est pas un monde virtuel : ils aiment le concret, et surtout, ils n'ont pas peur de l'échec, sont armés d'une parfaite maîtrise des nouvelles technologies, de relations via des réseaux sans limites et d'une confiance inébranlable dans leurs erreurs que les jeunes investissent dans les spécialités. Leur part sur le marché de la consommation augmente en vertu même de leur puissant pouvoir d'information et d'influence. Celui-ci affecte également les décisions d'achat des générations antérieures : les Baby-boomers, la génération X et la génération Y.
« Si une valeur n'est pas communiquée avec succès, elle ne sert à rien. Le seul facteur fondamental qui mène au prix que l'on est prêt à payer est la valeur perçue par le client. » (Hidden Champion d'Hermann Simon)
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UNLIMEAT
Viande végétarienne "viande sans viande"
Il n'est pas aisé de renoncer à l'envie de manger de la viande. En Corée du Sud, la marque Unlimeat propose une viande alternative. Fabriqué à partir de matières premières végétales, ce produit de substitution respecte le goût, l'arôme et la texture de la viande animale.
Mais aussi sa présentation : galettes, tranches, barbecue effiloché, boulettes etc. sont disponibles. Si on substitue un kilogramme de cette "viande sans viande" à un kilo de bœuf, on réduit le carbone de 67 kg CO2eq (équivalents dioxyde de carbone). La Jiguin Company, qui a lancé Unlimeat, déploie également e-Clinker une autre de ses entreprises alimentaires. Elle s'occupe de créer des produits riches en nutriments par recyclage de matières premières jusqu'ici rejetées au stade de la transformation, comme le riz brun et le soja. Grâce à ce nouveau procédé, la Jiguin Company prévoit une multiplication par dix de ses ventes. Yang Gwang-seok, son directeur, a déclaré : « 70 % de la génération MZ regardent nos produits positivement, et l'intérêt pour la viande alternative ne cesse de croître. Nous ambitionnons de réduire les émissions de carbone grâce à l'efficacité énergétique. et mener une campagne continue de réduction des émissions de carbone. »
UNLIMEAT
Les hypermarchés E-Mart ont commencé à distribuer quatre types de substituts Unlimeat dans les magasins d'élevage de 20 magasins de la région métropolitaine. L'Unlimeat se caractérise par une teneur élevée en protéines associée à un taux zéro de cholestérol et de gras trans du fait de sa composition 100 % végétale.
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