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WORLD SCHOOLING EDUCATION ALTERNATIVE

Dernière mise à jour : 22 janv. 2022


Apprendre le coréen ? Élargissez votre vision du XXIe siècle

De nos jours, peu importe où vous vous rencontrez dans le monde, tous les jeunes parlant de quelques mots coréens sont devenus à la mode. Vingt-six mots coréens tels que daebak, mukbang et gimbap ont récemment été ajoutés comme mots-clés au dictionnaire anglais Oxford au Royaume-Uni. Il est interprété comme un phénomène apparu lorsque la langue coréenne a été exposée aux utilisateurs anglais du monde entier en raison du succès de la culture Hallyu. En France, les taux d'inscriptions aux départements certifiés de langue coréenne sont 15 à 25 fois plus élevés cette année.


Education publique est-elle toujours la meilleure? Les progrès sont proportionnels à la motivation et aux efforts consacrés par chacun.

Aujourd'hui, chacun peut suivre sur smartphone des cours personnalisés et à distance en petit groupe par Zoom, Google, Kakao (We Chat ou WhatsApp coréen). Ce modèle pourrait rapidemment remplacer les écoles privées et freelances de l'industrie Edu. Et à destination des travailleurs suroccupés et compulsifs, il existe au moins une douzaine d'Apps gratuites pour pratiquer le coréen.


"Apprendre le coréen permet de mieux comprendre la culture et l’histoire de cette nation. La connaissance génère la compréhension, le respect et le partage de valeurs entre les peuples. On évite ainsi les conflits des êtres humains en créant des liens ; c'est la base fondamentale de l’entente entre des pays totalement différents."

Viviane Jamelin,

ancienne proviseure du lycée Decrétot Louviers, Académie de Rouen


Devenir libertaire, Digital Nomad et WORLD SCHOOLING

Il existe une meilleure façon d'éduquer nos enfants.

Une solution viable proposée aux familles à la recherche d'une alternative au système éducatif traditionnel. Et la réponse des enfants est tellement incroyable à observer. Mikkel, rencontré à Abu Dhabi en 2018 avec son épouse chinoise parlant coréen, m'a envoyé cet article en décembre :


« Quand j'étais enfant, on m'a diagnostiqué un trouble d'apprentissage. Je me souviens que j'étais en troisième année et que l'enseignant m'a sorti de la classe et m'a fait asseoir dans une petite pièce. Le directeur, le directeur adjoint et l'enseignant-ressource, tout un groupe de professeurs était là, et ils m'ont fait asseoir et ils ont dit :

Mikkel, quelque chose ne fonctionne pas bien dans ton cerveau et ce que nous voulons faire, c'est t'envoyer dans une école spéciale, une école spéciale pour garçons spéciaux. Alors, c'est ce qu'ils ont fait.

Chaque jour pendant trois ans, je suis monté dans un petit bus blanc et j'ai pris le petit bus blanc à travers la ville et je suis allé dans cette école spéciale. Le seul problème était que ce n'était pas une école spéciale, c'était une école ordinaire avec une classe spéciale. Vous pouvez donc probablement imaginer ce qui s'est passé…

J'ai eu beaucoup de bagarres, j'ai été harcelé et intimidé et tout… Ne vous méprenez pas, je ne dis pas "Je suis une victime, malheur à moi." Certainement pas, j'ai rendu autant que j'ai reçu. Cela ne fait aucun doute. J'ai été touché, j'ai riposté, et si je pouvais, deux fois plus fort. Je ne vais pas prétendre le contraire.

Mais je suis allé dans cette école spéciale pendant trois ans et… je l'ai absolument détestée. Ce fut la pire expérience de ma vie. L'éducation gérée par le gouvernement, l'éducation publique, est un cauchemar absolu, mais peu importe, j'y suis allé. Même si je détestais ma vie, j'y suis allé.


J'ai réussi les 4e, 5e et 6e années, puis en 7e année, j'ai finalement pu retourner à l'école de mon quartier… Et tout l'été j'ai pensé à comment mes amis vont tellement me manquer, ils se seront demandé où je suis allé pendant 3 ans, comment ils seront si excités de me voir, et vous savez, comment tout va être incroyable. Mais là encore, vous pouvez imaginer ce qui s'est passé. à nouveau j'ai commencé à me faire harceler et à me faire moquer « Oh, je me souviens de Mikkel, il est allé dans une école de retardataires ». Dans les années quatre-vingt, les gosses sont tellement politiquement corrects, tellement sensibles. Tu sais comment sont les enfants… Eh bien, j'ai décidé que je n'aimais vraiment pas l'école. Alors j'ai arrêté d'y aller, j'ai coupé les cours et j'ai arrêté d'y aller, puis j'ai échoué et ensuite ils m'ont envoyé à l'école d'été et puis j'ai échoué et d'une manière ou d'une autre ils m'ont poussé à passer et puis j'ai échoué l'année suivante aussi.

Pour faire court, à 12 ans j'ai arrêté d'aller à l'école et à 15, j'ai officiellement abandonné. J'ai commencé à voyager à l'étranger peu de temps après.


Quand j'ai commencé à voyager et à rencontrer toutes ces personnes incroyables, j'ai compris qu'il n'y avait pas qu'une seule façon d'apprendre. En fait, il existe de nombreuses façons d'apprendre des choses et expérimenter et voyager peut être une éducation en soi. Par conséquent, je crois que c'est aussi quand je suis devenu libertaire, quand j'avais environ 12 ans, même si je ne savais pas ce qu'était le mot libertaire à l'époque, je savais qu'il y avait des problèmes énormes avec le système et j'étais parti à travers eux moi-même.

Aujourd'hui, à presque 39 ans, je suis très fier d'avoir abandonné quand je l'ai fait. Je pense qu'il m'a fallu beaucoup de courage pour me lever et dire c'est faux. Quand j'avais 12 ans, savais-je ce que mon avenir impliquerait et que je serais le champion de la liberté ?

Putain non, je n'en avais aucune idée. J'étais juste un gamin effrayé, mais ce que je savais, c'est que le système scolaire n'allait pas, et je me suis levé et j'ai fait quelque chose.

Avance rapide jusqu'à aujourd'hui. Je voyage depuis 21 ans d'affilée. J'ai fait le tour du monde plus de 400 fois. J'ai vécu dans neuf pays différents, j'ai visité 106 pays… 107 en fait dans quelques semaines, car nous irons à Aruba pour notre anniversaire de mariage.

Le fait est que je pouvais voir que l'éducation publique avait tort il y a près de 30 ans. C'était mal alors, et c'est mal maintenant. S'il s'est passé quoi que ce soit, cela a empiré. »


Pratiquer le coréen en travaillant, c'est le plus performant !

Pendant mon service militaire de 3 ans en Corée, j'ai appris le français en solo avec un livre. Étudier seul la prononciation des mots et des phrases français peut sembler idiot mais dans les années 1983-1985 il n'y avait pas d'autre opportunité en Corée. Lors de mes examens oraux redoublés de Licence à La Sorbonne, mon professeur d'archéologie s'est mis en colère : « Pardon mais je n'ai absolument rien compris à tout ce que vous avez dit… Commencez par approfondir le français, ayez une prononciation correcte. Sans cela vous ne ferez aucun progrès, et n'aurez aucune note. » Examens redoublés encore les deux années suivantes.

J'ai passé de lamentables nuits blanches à préparer les examens oraux d'été et d'automne chaque année. Après avoir recherché en vain mon nom sur le tableau des résultats, je me suis précipité dans l'escalier aux prises avec une épouvantable dépression


Deux décennies de vie plus tard à Paris, j'ai réalisé que j'aurais dû commencer l'étude du français avec… des français d'origine. Le coréen n'a pas de ton, mais mes enfants nés à Paris m'applaudissent : « La voix de papa est belle et ça sonne si bien d'entendre du coréen »... Je suis récompensé !


Juste arrivé à Paris en 1986, embauché immédiatement pour laver la vaisselle au resto Tenho (Hyang Ly, rue de Hanovre) le propriétaire m'ordonne une mission impossible : servir en salle dès le deuxième jour. Du fait de mon français mal compris mal parlé mes prises de commandes furent tellement erronées ! En une nuit plus que blanche j'ai appris par cœur la liste entière de la trentaine des entrées-plats-desserts en français du menu. Et dès le lendemain mon service en salle a changé du tout au tout. Progrès en français par un devoir imminent. Efficace.

Pratiquer une langue vivante en travaillant plutôt que suivre passivement des cours est doublement avantageux et rassurant. Mais que vos premiers cours de coréen se passent absolument avec un locuteur coréen d'origine : la voix originaire est essentielle pour ne pas regretter comme moi. Toutes les applis du monde et tous les dramas Netflix n'y pourront mais.

À Paris comme en province, une vingtaine d'églises et une trentaine d'associations sont ouverts à tous et toutes et proposent leurs services. Enfin, voyager en Corée est la meilleure façon d'avancer en coréen… surtout si on est accompagné par un(e) coréen(ne) native ou d'origine.

Les lycéens Onsaemi ne vont pas à l’école quotidiennement et plutôt voyagent...

Ônomad, abrégé de “Onsaemi Nomad” est un nom inspiré de l’école lycéenne Onsaemi, coréen pur signifiant ‘toute nature comme toujours sans jamais diviser et modifier’, créée par le proviseur Lee Chulho de l’école secondaire Onsaemi, à Busan, Corée du Sud. Les lycéens ne vont pas à l’école chaque jour mais voyagent à pied à travers la Corée par toutes ses régions au printemps, puis en Inde en minibus. Depuis 2013, pendant les trois mois d’été et toujours en minibus 20 pays européens sont également parcourus. Le point de départ est Paris. Mais selon ses disponibilités on peut rejoindre le groupe à un point d'étape en province ou dans un autre pays d'Europe…



Puis on va en Asie du sud-est, plus précisément au Népal dans l'Himalaya : les lycéens d'Ônomad feront là du trekking sur l’Anna Purna. Une éducation nomadique qui promeut le Pungmulnori, musique folklorique traditionnelle, jouée à chaque ville sur le chemin afin de financer les frais de voyage.


« Freedom » de vie-éducation, digital nomad, un nouveau mode de vie invitant à la pratique des échanges culturels avec les pays où on passe : on ne vit pas dans une seule nation mais plutôt dans le bassin commun de « nos nations ».

Les lycéens français peuvent être logés à l'école Onsaemi, Busan afin d'améliorer leur coréen et se préparer à une future installation en Corée.

Prix moins onéreux, plutôt le niveau d'échanges culturels, éducation alternative et libertaire : onomadclub@gmail.com








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