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Les K-Town de Paris, Où manger dans et autour de K-Town à Paris ou en Province ?

Dernière mise à jour : 19 nov. 2019

Les K-Town parisiens sont aujourd’hui, dans le 15ème arrondissement et à Opéra. Paris 15e est une résidence des salariés (3-4 ans) des grandes entreprises coréennes implantées en France (Samsung, LG, Hyundai ...) et des institutions implantées depuis les années 1990. Le quartier Opéra est un passage de 300.000 touristes coréens par an.



















Kimchi festival 3e version le 19 octobre 2019 au Parvis de mairie du 15e arrondissement

organisé par association Mes Amis


Les premiers ‘Oasis’(fermé) à proximité du métro Rome, ‘Uri’(fermé et rouvert en “Woo Jung” par l’ancien chef Cho Man-Ki ) et “Han Lim”, à Paris 5e, connu pour ses cuisines nostalgiques : Kkanpunggi (Dakgangjeong-poulet rôti aigre-doux), sa salade au piment et ses crêpes aux poireaux ou aux fruits de mer, ont été les forces motrices de la prolifération des 110 restaurants coréens aujourd’hui dans le Paris intra-muros.


Les premiers restaurateurs étaient plutôt “Korean Barbecue” de 5 frères coréens arrivant du Japon, les Zainichi, dans les années 1970. Le cadet Serge Lee est devenu le plus grand restaurateur japonais, chaîne de “Sapporo Ramen” et “Aki” du quartier japonais avec un coréen “Jantchi”. On compte également le couple d’expatriés taiwanais, YU, qui a ouvert le “Chikoja (TaedongKwan)”, spécialisé dans les nouilles coréennes ‘Jjajang-myeon’.

Han Lim, en 1981, continué par deux fils, (dont le deuxième fils est un chef qui a suivi les cours de l’école “Cordon Bleu” parisien) et “Woo Jung” sont de rares restaurants coréens de la première génération encore ouverts à Paris. De nombreuses entreprises familiales ont fermé leurs portes en raison de retraites ou de décès...



A Paris, tous sont des opérateurs individuels, à la différence des quelques établissements de Londres et New York (32nd Street), remplacées par des restaurants soutenus ou dirigés par des chaebol, également appelés « classe riche », des conglomérats coréens essentiellement géants.


K-Town Opéra ressemble, à de nombreux égards à une version japonaise du quartier de la rue Sainte Anne du 1er arrondissement de Paris, des années 1970-2000.

Une foule a suivi la tendance HANLLYU, K-POP, drames coréens depuis 10 ans, surtout à Paris, une ville abritant le plus grand nombre de restaurants (110) dans une seule ville européenne. Il n’est pas impossible pour une communauté immigrée de rester peuplée d’entreprises indépendantes à Paris. Les Chinatown des quartiers du 13ème, à Arts et Métiers, à Belleville et en banlieues : Aubervilliers et Lognes … sont restés relativement hospitaliers et abordables, gérés par des familles (chinois de Wenzhou nouvelle vague « San Tong », réfugiés sino-cambodgiens …)


Les jeunes chefs coréens les plus ambitieux s’éloignent désormais de La Corée pour trouver le succès à Paris

La nouvelle génération d’enfants de migrants asiatiques, bénéficiant d’un meilleur niveau d’éducation n’hésite pas à relever des défis importants en France.


Où manger dans et autour de K-Town à Paris




L’ancien étudiant coréen a ouvert une chaîne de trois restaurants “Dochilak”, suite au succès du “Soon”, au rond-point Champs-Elysée, suivi du “Soon Grill”, dans le 3e. De nouveaux établissements ouvrent chaque mois. Mais comme les 2.500 restaurants japonais de Paris et d’Ile-de-France et les 2.000 de Province sont gérés majoritairement par des chinois de Wenzhou ou des vietnamiens sauf 75 qui sont « authentiques japonais », il y a déjà une cinquantaine de restaurants coréens gérés par les chinois de France (souvent fermés et en cours d’expérimentation), et le marché cherche encore de nouveaux jeunes acquéreurs chinois.


De son côté, le gouvernement coréen fait la promotion pour la globalisation de la cuisine coréenne surtout à Paris, vitrine de l’art culinaire coréen. Pour l’instant “Bekseju Villlage” est le seul à être soutenu par Kooksoondang de Corée.

Le gouvernement coréen s’intéresse de près aux réglementations relatives à la prolifération des franchises appartenant à des sociétés dans l’espoir de protéger leurs filiales en Corée. À présent, ces sociétés se tournent vers le marché américain pour de nouveaux sites. Elles ont même l’aide du gouvernement coréen pour s’étendre hors du pays. En effet, le gouvernement offre un soutien juridique et le développement des relations publiques dans l’espoir de transformer une chaîne coréenne en une marque mondiale aussi grande que McDonald’s.


Tous ces conglomérats et monopoles culinaires accrus se font souvent au détriment de la créativité. Les nouveaux talents peuvent difficilement s’épanouir dans un tel environnement et il en résulte que les jeunes chefs coréens les plus ambitieux s’éloignent désormais de la Corée pour essayer de trouver le succès à Paris. Certains des restaurants coréens les plus acclamés par la critique, « Samiin » (fermé en 2010) et « Samiin 2 », remplacé par “Soon”, “Sobane”, “Shinjung”, “Mandoo Bar” et ‘Gwon’ changé pour “Bap Sain” ont tendance à regarder en dehors des K-Town pour faire des affaires. Paris est le centre de créativité pour les nouveaux talents coréens et offre une expérience culinaire adéquate permettant de partager la culture et l’image.


Grâce à un regain d’intérêt pour la culture coréenne auprès du grand public (appelé Hallyu, qui signifie «vague»), des chefs franco-coréens tels que Pierre Sang Boyer “Pierre Sang”, rue Oberkampf, dans le 11e, ont été influencés par la sauce et les plats avec lesquels ils ont gagné leur réputation. Il faut dire que la perception de la cuisine coréenne a beaucoup changé en France. Il est facile maintenant de trouver du Kimchi dans les épiceries asiatiques, ainsi que le Gochujang (pâte de piment rouge).


Les restaurateurs créatifs s’étendent vers l’extérieur de Paris: le restaurant moderne coréen “Maru” propose de petites assiettes et on mange assis par terre, à la coréenne. Il est situé à 94550 Cheville-Larue. “Sésame et sel”, au Kremlin-Bicêtre, tout comme le restaurant gastronomique coréen de viande grillée, le “Soon Grill”, se trouvent dans le 3ème, dans un environnement moderne et raffiné. « Sobane », dans le 9e a reçu une décoration minimaliste de la part du guide Michelin.


L

es K-Town du 15e et celui d’Opéra ne sont peut-être pas les même paradis coréens que par le passé, mais le nombre croissant de restaurants coréens à travers la ville de Paris indique que les K-Towns ne sont plus les seuls endroits où goûter à la culture coréenne. Tous les Parisiens, d’où qu’ils viennent, des quartiers des affaires ou résidentiels sont maintenant disposés à manger coréen.


«Jadis, les Coréens étaient surpris et heureux si un non-Coréen pouvait parler du « Bibimbap », du “ Kimchi”, et étaient impressionnés par le fait qu’on parlait bien le coréen», explique un responsable du café d’Opéra. Mais maintenant, il est de notoriété publique de connaître les plats coréens de base.”


Lee Chul-chong, ancien chef-propriétaire du “Han Lim”, affirme : « J’ai même des clients français qui comparent la qualité des Kimchi des différents restaurants coréens ! Ce qui me semble important, c’est de ne pas altérer l’authenticité des plats. Il faut les préparer suivant la recette d’origine, quel que soit le client, sans diminuer la quantité d’épices. Certains Français qui sont allés en Corée et y ont dégusté la cuisine locale, n’apprécient pas les versions « revisitées ».


auteur : K. Yung

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