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SOUM Festival International de danse

Alain a

Dernière mise à jour : 20 oct. 2022

Retour sur la remarquable édition III en attendant l'édition IV les 10 et 11 novembre 2022


L'édition IV de SOUM

Spectacle Of

Unlimited Movements

se tiendra les 10 et 11 nov. 2022

au studio

Le Regard du Cygne

210 Rue de Belleville

75020 Paris


RÉSERVATIONS

par téléphone au 01 43 58 55 93 par mail à info@leregarducygne.com


ACCES


Le Festival est organisé par l'association SoUM

en partenariat avec Korean Dance Abroad



Lors de cette quatrième édition de Soum, les artistes invités présenteront chacun deux créations : l'une issue d'une résidence en compagnie d'un autre artiste, la seconde choisie dans leur répertoire personnel. Pour découvrir le programme, etc. : rendez vous sur les sites

– de l'association Soum : https://www.festivalsoum.com/

– du studio Le Regard du Cygne : https://leregarducygne.com/festival-signes-dautomne/


Mais pour l'heure


LANÇONS LES LUMIERES !

retour sur le printemps dernier.


LES 18 & 19 MAI 2022 au Centre Culturel Coréen de Paris, se tenait la première in situ du Festival SoUM. Premiers pas "sans distance" d'une idée rayonnante, une manifestation artistique appelée à grandir.


Paolo Tosini, Président et l'un des fondateurs de l'association SoUM, organisatrice du Festival, l'exprima peu après 20 heures le mercredi 18 avec une élégance toute italienne, non dénuée d'une émotion sensible, glissant du timbre de sa voix jusqu'au bout de ses doigts :

« Si cette troisième édition de SOUM est si importante pour nous, c'est que notre manifestation est née pendant le Covid : les chorégraphies présentées lors des deux premières éditions ne furent accessibles qu'à travers les écrans d'internet. Ce soir nous sommes réunis dans cette magnifique salle du Centre Culturel Coréen de Paris, vous êtes là, les artistes sont là et c'est un grand bonheur. Aussi je vous souhaite une très belle soirée, et Maintenant… »


…Maintenant lançons les lumières, chuchota-t-il à l'attention complice d'une bénévole (tous sont bénévoles) de l'association.


Dans la Corée d'aujourd'hui…

…les chorégraphes situent volontiers leur démarche au confluent de la Tradition coréenne originelle et du Contemporain au sens occidental.


Or, au fil de l'histoire du monde, sous toutes les latitudes et dans toutes les cultures les sources de la danse sont exultation, joie entre Terre & Ciel, extase, union allant à l'au-delà, élan, révélation de l'invisible par la grâce des corps. Quant à la contemporanéité dansée elle est évidemment double : puisqu'une danse n'existe que dans le moment même de son mouvement, cet art est par essence celui de la manifestation de l'être par le geste et du pur présent ; cependant, le vouloir être contemporain de la danse s'attache, comme dans tous les arts, à la substitution de codes établis (artistiques – celui du ballet –, religieux, rituels ou sociaux) par une grammaire intime n'appartenant qu'à l'artiste et ne relevant que de lui ou d'elle. Et d'ailes encore, et de corps…



Contrastes & Correspon/Dances
chamaniques

Si les quatre chorégraphes – trois femmes et un homme – invité.e.s à cette édition III ont, elles et lui, fait résolument voile vers l'Occident, aussi bien culturel que dansé, trois des créations gardent attache évidente (ou plus secrète) avec des formes précises de la coréanité : de façon transparente pour An Jae-hyun, détournée pour Sun-A Lee, cryptique pour Yang Seung-kwan. Tout près de ce dernier, Lee Bo-kyung a mené sa nef de danse en un point situé précisément au cœur du flow de la danse contemporaine : la mise à nu des émotions. Son amour, sa fascination et son admiration pour Pina Bausch coulent de source.


Il est passionnant de voir qu'à un moment nécessaire de son exploration, la chorégraphe Bo-Kyung conduit l'interprète Bo-Kyung (elle-même donc) à interagir avec la salle. De même, et de façon encore plus frontale et flagrante, pour Sun-A Lee. Chez ces deux artistes, ces interpellations, exclusivement dansées il convient de le préciser, visent à nous faire, ne serait-ce qu'un instant, ne serait-ce qu'en esprit, entrer dans la danse ; entrer dans le questionnement intime qu'elles ont, par la danse, mis en œuvre.


Pour leur part, Yang Seung-kwan et An Jae-hyun, on the West side of the road pour le premier, on its East (and Korean) side pour la seconde, déploient leurs performances respectives, qui sont autant des célébrations que des tragédies et des rédemptions, sur un mode spectaculaire “classique” séparant ce qui se joue et se montre sur scène, d'une salle aux spectatrices et spectateurs fascinés, touchés, conquis.

















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